lundi 18 avril 2011

XII - EN DÉMOCRATIE, POLICIERS ET GENDARMES SONT DES AMIS DE LA POPULATION, PAS DES OUTILS REPRESSIFS !

Les policiers et les gendarmes, comme les militaires, sont les rares fonctionnaires à avoir choisi ce métier par vocation plus que par crainte du chômage. Ils ont choisi de mettre leur vie en jeu pour assurer la sécurité de leur concitoyens. C'est le plus noble des métiers. En sont-ils remercié ? Absolument pas. Les Français les perçoivent au contraire comme des oppresseurs ! Notre système est si pervers et si préoccupé de ses propres intérêts qu'il a réussi à faire d'eux des larbins au service de la caste au pouvoir et non pas des chevaliers au service du faible, de l'opprimé, de la veuve et de l'orphelin. Ils sont l'arme de l'injustice et de l'oppression. Résultat, la majorité des Français en ont peur, alors qu'ils sont là pour les protéger ! Ce qui signifie qu'il y a aujourd'hui en France plus d'honnêtes gens à craindre sa police que de malfrats... Beau résultat d'un système sans foi ni loi !

Le cas le plus frappant est celui de la "sécurité routière" ou policiers et gendarmes sont chargés de faire respecter des lois iniques comme la limitation de vitesse, dans l'unique but d'assurer les fins de mois de l'Etat en volant l'argent des automobilistes honnêtes. C'est avant tout à ces occasions, malheureusement, que les français sont en contact avec les forces "de l'ordre". Du coup, elles sont perçues comme des tortionnaires et des percepteurs déguisés, ce qui est diamétralement opposé à leur vocation et les fait souffrir. De même, on les contraint à faire les plantons pour assurer la protection souvent inutile des copains de la république, parfois non Français (Ingrid Betancourt), et Dieu sait qu'ils sont nombreux ! Cette protection nous coûte cher et, une fois de plus, ce n'est pas leur vocation. L'Etat dépense des sommes folles en outils de contrôle de la vitesse comme les radars de tous types, mais rien en outils de contrôle de la sécurité quotidienne, comme les caméras et les ordinateurs entre autres.

Les policiers, gendarmes et militaires sont les seuls fonctionnaires indispensables à la société. Ils sont le soutien d'un Etat démocratique, la protection du peuple contre l'injustice, qu'elle soit intérieure ou extérieure. Les autres fonctionnaires, le privé fait mieux qu'eux et on peut s'en passer (et on va s'en passer...). La démocratie doit redonner aux forces de l'ordre et aux forces armées la fierté de leur fonction, en faire des amis de la population, leur rendre le sourire. Ils doivent être rémunérés en fonction des risques qu'ils courent et pouvoir être virés en cas de corruption, bavure, désobéissance ou inefficacité chronique. Policiers et gendarmes doivent être regroupés dans un même corps et traités de la même façon. Ils agissent sous les ordres des juges et de leur hiérarchie, ils remplissent les missions décidées par le gouvernement. Ils doivent être présents partout dans les rues, prêts à renseigner et protéger la population. L'État doit leur fournir un équipement moderne, entre autres des ordinateurs et des logiciels capables de leur éviter au maximum la fastidieuse frappe au clavier. Ils ont accès à la Base de Données Judiciaire des Français tenue par les juges et sont tenus au secret professionnel. Il faut aussi les équiper en armes modernes dissuasives et non létales comme le taser, le flashball, les grenades éblouissantes, des robots (drones), etc. 

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